Notre tour du monde en tapis volant…

Nous sommes partis tous ensemble en tapis volant.

Il nous a déposés en plein désert. Grâce à la caravane des dromadaires, nous sommes arrivés en ville à Casablanca, au Maroc.

La maman de Laila nous attendait en habit de fête : une très jolie djellaba colorée garnie de fils dorés. Elle nous a montré comment faire du thé à la menthe et nous a offert des dattes.

 

Nous avons découvert les maisons, les villages marocains ainsi que des instruments de musique.

Elle avait réalisé des motifs au henné sur ses mains, comme ils font dans leur pays pour les occasions spéciales. Nous en avons réalisé aux marqueurs sur les nôtres.



Pour clôturer notre voyage au Maroc, nous avons préparé un bon couscous que nous avons dégusté tous ensemble. Nous avons été si gourmands que nos institutrices n’ont rien eu à manger… C’était délicieux !

 

Nous sommes remontés sur notre tapis volant pour une nouvelle destination africaine. Nous faisons escale à Madagascar et sommes tout surpris d’y trouver monsieur Jonathan dans un petit village qui s’appelle  Mangily.

 

Les maisons sont très différentes : elles sont construites de branches tressées sur lesquelles les villageois mettent de la terre mélangée à de la paille. Dès qu’il pleut, il faut tout recommencer…

Des poules circulent en liberté. Elles donnent des œufs ou peuvent  être mangées.

Par contre, il n’y a pas d’eau dans le village. Les malgaches doivent aller la chercher au puits.

 

Nous avons vécu ce mercredi 20/11 une journée un peu spéciale à l’école. Avec la complicité de nos parents, les institutrices nous ont réservé une drôle  de surprise : il n’y a plus d’eau à l’école. Les gourdes dans nos mallettes étaient vides aussi… Un sérieux problème ! Il a fallu chercher une solution.

Jil et Léo habitent à côté de l’école. Au matin, il y avait de l’eau chez eux. Nous pourrions peut-être aller en chercher ? Problème encore : il n’y a personne et nous n’avons pas la clé. Luna propose alors d’aller en chercher dans le local garderie, local qui se trouve dans la cour de l’école.

Noa va donc demander s’il y a de l’eau. Chouette, nous en avons trouvé. Oui mais…Comment allons-nous la transporter ? Avec nos gourdes, facile. Mais Mme Sophie sera-t-elle d’accord de nous recevoir un par un dans sa classe ? Il faut trouver une autre solution.  Louise propose de prendre des seaux. Nous partons donc à la recherche d’un grand récipient pouvant contenir de l’eau. Et c’est là que nous trouvons des jerricans.

Nous sommes donc sauvés. Une fois les jerricans remplis nous sommes de nouveau confronté à un problème : ils sont trop lourds pour être transportés jusque dans notre classe.

Nos petites têtes sont des petites têtes chercheuses et les idées fusent de nouveau : il nous faudrait une remorque…, un tapis roulant…, un skate board : il y en a à la salle de gym. Et c’est parti, voilà les deux jerricans devenus des jerricans à roulettes. C’est encore toute une affaire de les déplacer : il s’agit de trouver la bonne technique.


Après presqu’une heure de recherche, nous pouvons enfin remplir nos gourdes et manger la collation. C’est pratique, les jerricans ont  un petit robinet. Nous avons même de l’eau pour nettoyer les tables et nous laver les mains après de bons fruits bien juteux.

Ensuite, nos institutrices nous ont expliqué le pourquoi de cette journée. Nous avons bien compris que les malgaches n’ont pas la chance comme nous d’ouvrir un robinet et de voir combien c’est agréable d’avoir de l’eau à tout moment.

Elles nous ont mis une fois de plus au défi : nous avons dû faire comme si nous allions puiser de l’eau au puits. Montés sur la mezzanine, il a fallu hisser le jerrican, presque vide, jusqu’à nous. Seul deux trois enfants ont pu le hisser un peu. C’était très dur et très lourd. Nous comprenons pourquoi à Madagascar l’eau n’est pas gaspillée : il faut fournir beaucoup d’efforts pour en avoir.

 

Nous continuons notre découverte de Madagascar. Monsieur Jonathan  nous a montré l’arbre le plus grand du monde : le baobab. C’est vrai que nous devons nous sentir tout petit à ses pieds.

Regardez. N’ont-ils pas l’air sympathique ces petits lémuriens ? Ils nous ont fait penser au raton laveur avec leur grande queue lignée noire et blanche.

Au niveau nourriture, comme Madagascar est une île, ils vivent beaucoup de la pêche et les poissons, crabes et langoustes sont au menu régulièrement. Cela nous a donné l’idée de réalisé un jeu de pêche aux crabes.

En parlant de manger, nous aurons la semaine prochaine la maman de Fanny, originaire de Madagascar, dans notre classe pour nous apprendre à réaliser un gâteau à la banane.

Suite au prochain numéro…

Une réponse à Notre tour du monde en tapis volant…

  1. Delincé dit :

    Quelle expédition !! Merci de nous faire partager le quotidien de nos enfants

    Maman Ethan

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